Pour reprendre Boris Cyrulnik, en agronomie, un sol est résilient quand après une inondation ou un incendie la vie reprend mais ce n’est pas la même faune, ni la même flore mais c’est une vie intéressante.

C’est exactement la même chose après un traumatisme. On est hébété par le malheur et alors soit on reste hébété soit on se débat pour non pas reprendre son développement puisque l’on a été traumatisé mais pour reprendre un bon développement du mieux que l’on puisse selon les circonstances.

Il n’y a pas de petits ou grands traumatismes, il n’y a pas de barème du traumatisme et cela dépend de la signification qu’on leur attribue.

La résilience est donc un processus et non un état.

Le traumatisme souvent devient une force.

« La réussite sociale n’est pas un critère de résilience, l’épanouissement est un critère de résilience » Boris Cyrulnik


Tisser du lien, fournir des repères va permettre à l’enfant / adolescent de donner du sens.

De plus au travers d’une activité sportive ou artistique, on apprend sentir et vivre avec son corps tel qu’il est et tel qu’on le ressent, ce qui permet aussi un travail sur la résilience par le corps.

« La mémoire du traumatisme est imprégnée dans l’organisme humain. Je ne crois pas que l’on puisse le surmonter si on n’a pas appris à vivre en amitié avec son corps » Bessel Van Der Kol MD Professeur en psychiatrie à Boston University school of medicine.