def. SAMERE

Sport et Art Moteurs d’Epanouissement et de Resilience chez l’Enfant
Association d’intérêt général

Association d’intérêt général
Sport et Art Moteurs d’Epanouissement et de Resilience chez l’Enfant
Association d’intérêt général
Sport et Art Moteurs d’Epanouissement et de Resilience chez l’Enfant
samere.org

Mission

Créer du lien et être à l’écoute de l’enfance vulnérable en lui proposant des activités sportives, artistiques ainsi que des formations pour se découvrir, se comprendre et s’épanouir. Enfants et adolescents notamment sous la garde de l’Aide Sociale à l’Enfance et de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Actions au coeur des quartiers prioritaires.

Vision

Au travers d’une activité sportive ou artistique, l’enfant / adolescent va pouvoir
développer des compétences physiques, intellectuelles, une réflexion, une
conscience. Mais en soit l’activité est aussi un prétexte à la résilience et à l’épanouissement.

Au travers de l’activité, avec un enseignement authentique, bienveillant et à
l’écoute, l’enfant apprend l’estime de soi, la confiance en soi, l’autonomie, l’autodiscipline, la persévérance et le goût de l’effort, le partage, la bienveillance envers
soi et autrui, l’entraide, le vivre ensemble.

Sport / Art et Insertion: L’activité est un levier d’intégration sociale et professionnelle.

 L’adolescent ou jeune majeur développe les soft skills, ces capacités comportementales que recherchent les recruteurs : capacité d’adaptation, esprit critique, intelligence émotionnelle, sens du service, prise de décision, flexibilité, autonomie, esprit d’équipe, etc…

Nos valeurs

Du latin re et salire qui signifie bondir à nouveau, bondir en arrière et redémarrer.

L’éducation est essentielle. Elle permet d’apporter des repères, donner du sens,

apprendre à vivre ensemble.

Une activité qu’elle soit sportive ou culturelle, en équipe ou en solo apporte un apprentissage de la citoyenneté au travers de règles de vivre ensemble, au travers du développement de qualité telles la bienveillance, la bonté, l’apprentissage de faire pour autrui, aider, se soutenir mutuellement.

Projets

Ressources

Textes de loi

Loi de 2016 relative à la protection de l’enfance :

Les droits fondamentaux des mineurs incarcérés

Pouvoirs publics

Ministère de la justice / Protection Judiciaire de la Jeunesse

Ministère de la justice / Prisons :

Fondatrices

Virginie Erre

Enseignante de Yoga Iyengar. Formée par Prison Yoga Project au yoga en milieu carcéral. Son apprentissage traite les traumatismes et leurs effets sur le cerveau, traumatismes et incarcération, santé mentale et addictologie des personnes incarcérées, le yoga adapté aux traumatismes et le yoga adapté en situation d’incarcération. Elle poursuit sa formation plus spécifique sur les adolescents et les adolescents en quartier mineurs.

Liloo Ardner

Enseignante de yoga Ashtanga. Diplômée en parallèle en éducation physique et sportive.
Liloo a enseigné le yoga dans les quartiers prioritaires ainsi qu’en milieu carcéral sur un projet yoga et toxicomanie au quartier hommes.

Don

Soutenez nos projets artistiques et sportifs à destination des enfants et adolescents placés en foyer de l’Aide Sociale à l’Enfance, sous la garde de la Protection Judiciaire de la Jeunesse ou résidant en quartiers prioritaires.

Certaines de nos activités ont volonté à s’inscrire dans la durée afin que l’enfant puisse se développer au travers d’une activité sportive ou artistique régulière. Nos axes pédagogiques sont l’épanouissement et la résilience.

Contact

Pour toute demande, contacter Virginie Erre par mail ou par téléphone

contactsamere@gmail.com

06 68 28 88 19

Soutiens

l’association a le soutien de la fabrique spinoza

L’éducation c’est apprendre au jeune à accepter son corps, ses émotions et les
vivre. Si l’on apprend à poser des mots sur ce que l’on ressent, alors on peut se
calmer.

Eduquer c’est leur apprendre à être conscient, sensible.


Que l’enseignement soit sportif ou artistique, il passe par la sensation.

Diverses études scientifiques ont montré que « les sensations physiques sont le fondement de la conscience humaine. Les sensations constituent en réalité le fondement de la maturation d’un enfant vers une autonomie et une indépendance authentiques »
Peter Levine, docteur en sciences médicales à Berkeley, docteur en psychologie


L’éducation passe par la valorisation de l’enfant, valoriser l’effort et pas seulement le résultat.

Faire sentir qu’on a de la valeur aux yeux d’autrui est le premier pas avant d’être fier de soi et se prouver à soi -même qu’on a de la valeur.


Éduquer par le oui plutôt que par le non. Le non créé un stress, le niveau de cortisol augmente et l’enfant est moins apte à recevoir une information.


Éduquer pour donner du sens et des repères nécessaires Au travers de
l’enseignement, on apprend à donner du sens. Et donner du sens amène à
surmonter une difficulté durablement.

Passer de Pourquoi (pourquoi je n’y arrive pas, pourquoi j’ai mal par exemple ) à Comment ( comment faire pour adapter, comment faire pour y parvenir)

L’éducation apprend à traverser les difficultés avec calme, à accepter
l’impermanence des choses et s’adapter.

Pour reprendre Boris Cyrulnik, en agronomie, un sol est résilient quand après une inondation ou un incendie la vie reprend mais ce n’est pas la même faune, ni la même flore mais c’est une vie intéressante.

C’est exactement la même chose après un traumatisme. On est hébété par le malheur et alors soit on reste hébété soit on se débat pour non pas reprendre son développement puisque l’on a été traumatisé mais pour reprendre un bon développement du mieux que l’on puisse selon les circonstances.

Il n’y a pas de petits ou grands traumatismes, il n’y a pas de barème du traumatisme et cela dépend de la signification qu’on leur attribue.

La résilience est donc un processus et non un état.

Le traumatisme souvent devient une force.

« La réussite sociale n’est pas un critère de résilience, l’épanouissement est un critère de résilience » Boris Cyrulnik


Tisser du lien, fournir des repères va permettre à l’enfant / adolescent de donner du sens.

De plus au travers d’une activité sportive ou artistique, on apprend sentir et vivre avec son corps tel qu’il est et tel qu’on le ressent, ce qui permet aussi un travail sur la résilience par le corps.

« La mémoire du traumatisme est imprégnée dans l’organisme humain. Je ne crois pas que l’on puisse le surmonter si on n’a pas appris à vivre en amitié avec son corps » Bessel Van Der Kol MD Professeur en psychiatrie à Boston University school of medicine.